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Marc 14.1 – 14.36
Chacun sait que la vie n’est pas juste car beaucoup d’êtres humains sont dans l’abondance ou la misère sans qu’ils le méritent. Pareillement, certains vivent des tragédies horribles ou sont victimes de la méchanceté des hommes. C’est aussi ce qui est arrivé à Jésus-Christ qui a dû subir l’ignominie d’un complot, la trahison, l’arrestation, un jugement truqué, l’abandon de ses disciples et le reniement de Pierre. Mais en tout cela, le Seigneur se livre à la volonté de son père car il fallait qu’Il devienne la victime expiatoire, le sacrifice parfait pour les fautes des hommes. Dans les deux derniers chapitres de l’Évangile selon Marc, il semble que le ciel et l’enfer, Dieu et Satan se sont mis d’accord pour crucifier Jésus. La justice et le Mal se rendent ensemble à la croix pour régler leurs comptes. Je commence à lire le chapitre 14.
On était à deux jours de la Pâque et de la fête des pains sans levain. Les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi cherchaient un moyen de s’emparer de Jésus par ruse et de le faire mourir. Car ils se disaient : Il ne faut pas agir pendant la fête, pour ne pas provoquer d’émeute parmi le peuple (Marc 14.1-2).
En avril, les Juifs avaient deux célébrations qui se suivaient: d’abord la Pâque et le lendemain commençait la fête des pains sans levain qui durait 7 jours. Les chefs religieux ont décidé de se saisir du Christ une bonne fois pour toutes, en usant de tromperie. Mais ils n’agiront qu’après ces deux festivités, dès que la foule aura quitté les lieux, car ils ne veulent pas courir le risque de déclencher une émeute, ce qui est une éventualité réelle, car tous ces gens aiment beaucoup Jésus, surtout les impétueux Galiléens qu’Il a nourris et guéris. C’est l’offre de trahison de Judas qui change leur plan et fera coïncider le sacrifice du Seigneur avec celui de l’agneau pascal.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.