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Marc 15.37 – 16.20
Il nous faut tous mourir, mais il existe de nombreuses manières différentes de passer de l’autre côté et on parle même d’une « belle mort ». En tout cas, la crucifixion n’en est pas une car les crucifiés expiraient souvent après une très longue agonie qui finissait en une sorte de râle alors qu’ils essayaient désespérément de respirer. Mais Jésus n’est pas mort comme ça, parce que les organes de son corps défaillirent; il est resté pleinement lucide jusqu’à la fin et c’est lui qui a décidé l’instant de sa mort. Alors que quelqu’un lui tend une éponge imbibée de vinaigre, soudainement, Jésus rend l’âme. Je continue à lire dans le chapitre 15 de l’évangile selon Marc :
Mais Jésus poussa un grand cri et expira. Alors, le rideau du Temple se déchira en deux, de haut en bas (Marc 15.37-38).
Ce voile séparait le lieu Saint du lieu Très Saint dans le sanctuaire et il s’est fendu tout seul, de lui-même. Le verbe à la forme passive et la direction de la déchirure indiquent qu’il s’agit là d’une action de Dieu. Ce phénomène a eu lieu alors que les prêtres étaient occupés à offrir le sacrifice du soir. Ces hommes ont dû être fortement impressionnés parce qu’après la résurrection et l’ascension de Jésus, un passage du Nouveau Testament précise que beaucoup d’entre eux crurent en Jésus en tant que Messie. Je lis le verset :
La Parole de Dieu se répandait toujours plus. Le nombre des disciples s’accroissait beaucoup à Jérusalem. Et même de nombreux prêtres obéissaient à la foi (Actes 6.7).
Ce rideau du temple symbolisait le corps humain de Jésus. Lorsque ce dernier mourut, la dette encourue par les fautes de l’humanité était payée et donc la barrière entre l’homme et Dieu fut ôtée. En fait, selon un texte du Nouveau Testament, Jésus est entré avec son sang dans un sanctuaire céleste ; mais pour le moment, nous en resterons à ce qui s’est passé sur terre. Quoi qu’il en soit, c’est la mort du Christ qui me réconcilie avec mon Créateur, et non pas sa vie parfaite, son amour ou quoi que ce soit d’autre.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.