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15 juin 2026

Michée 3.6-12

L’une des caractéristiques évidentes d’une nuit noire est qu’on n’y voit rien. Pareillement, l’immense majorité des êtres humains se trouve dans les ténèbres spirituelles parce que Dieu ne se révèle pas à eux.

Les dirigeants du royaume de Juda sont habitués à ce que les faux prophètes les caressent dans le sens du poil mais quand viendra la nuit du jugement, leurs amis des beaux jours ne pavoiseront plus.

Je continue de lire dans le chapitre trois du livre de Michée.

Vous serez dans la nuit sans avoir de visions, ce seront les ténèbres : finies les prédictions (Michée 3.6 a).

Michée s’adresse aux dirigeants de Juda pour leur dire que lorsqu’ils seront dans la détresse, Dieu sera de marbre et le ciel d’airain. Ils ne recevront aucune parole de consolation. Ce sera la nuit noire du jugement sans la moindre lumière au fond de leur tunnel.

Parce que Saül, premier roi de tout Israël, a effrontément désobéi à l’Éternel, il fut rejeté (1Samuel 15.23, 26 ; 16.14). Plus tard, quand les Israélites sont à nouveau en guerre, dans le premier livre de Samuel, on lit :

Lorsque Saül vit le camp des Philistins, il eut grand-peur et son cœur fut saisi d’angoisse. Il voulut consulter l’Éternel, mais l’Éternel ne lui répondit ni par des rêves, ni par l’ourim, ni par les prophètes (1Samuel 28.5-6).

Tout comme Saül, les dirigeants de Juda sont coupables d’avoir dépassé les limites de la patience de Dieu. Lorsque Juda fut envahi par les Assyriens (en 701 avant Jésus-Christ), beaucoup d’Israélites furent emmenés en exil. Un peu plus d’un siècle après cet événement, quand Jérusalem est mise à feu et à sang par les Babyloniens, le prophète Jérémie écrit :

Ses portes se sont effondrées, enfouies sous les décombres. Il a détruit tous leurs verrous, il les a fracassés. Son roi et ses ministres sont exilés chez les nations païennes. Il n’y a plus de Loi, et ses prophètes ne reçoivent plus de révélations de l’Éternel. Les responsables du peuple de Sion sont assis sur le sol et gardent le silence. Ils ont revêtu des habits faits de toile de sac, et ils se sont jeté de la poussière sur la tête (Lamentations 2.9-10).

De temps en temps, je parle de cette ligne invisible, du point de non-retour que tout homme risque de franchir, après quoi c’est fini, Dieu n’essaie plus de l’attirer à lui et il ne le délivrera pas non plus de ses malheurs. Cette vérité est écrite noir sur blanc dans le premier chapitre des Proverbes. Je lis le passage :

J’ai appelé et vous m’avez résisté, j’ai tendu la main et personne n’y a prêté attention. Vous avez rejeté tous mes conseils et vous n’avez pas voulu de mes avertissements. C’est pourquoi, lorsque le malheur fondra sur vous, je rirai, quand la terreur vous saisira, je me moquerai. Quand l’épouvante, comme une tempête, viendra sur vous, que le malheur fondra sur vous comme un ouragan, et que la détresse et l’angoisse vous assailliront, alors ils m’appelleront, mais je ne répondrai pas. Ils me chercheront, mais ne me trouveront pas. Puisqu’ils ont détesté mon enseignement et qu’ils n’ont pas choisi de révérer l’Éternel, qu’ils n’ont pas voulu de mes conseils et qu’ils ont dédaigné tous mes avertissements, eh bien, ils récolteront les fruits de leur conduite et ils se repaîtront jusqu’à ce qu’ils en aient plus qu’assez de leurs propres projets. Car la présomption des stupides causera leur mort, et l’assurance des insensés les perdra (Proverbes 1.24-32).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 22 2023

Émission du jour | 2 Rois 1.1 – 2.24

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