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14 juil. 2026

Nahoum 1.1-3

Nos contemporains sont comme des moutons parce que dans leur immense majorité, ils acceptent sans mot dire, sans se poser de questions, la perspective athée et irrationnelle de la science. Pourtant, dans l’inconscient collectif, ces mêmes moutons croient que s’il y a un Dieu, il ne les condamnera pas. Cette croyance qui est assimilable à celle du Père Noël, leur a été susurrée par le diable et bien que la ficelle soit grosse, la quasi-totalité du troupeau l’avale tout rond. Même si Dieu est amour, tôt ou tard il punit les fautes des hommes ; tel est le message du prophète Nahoum.

Il ouvre son livre par un psaume qui souligne un attribut particulièrement important de Dieu : sa justice. L’Éternel ne laisse pas le mal impuni et rétribue les coupables (Nahoum 1.2-3). Cette affirmation va de pair avec le rappel que Dieu est patient. L’amour de l’Éternel n’est donc pas contraire à sa justice qui doit punir le pécheur. En lui laissant le temps de se repentir afin qu’il reçoive le pardon de ses fautes, l’Éternel manifeste son amour envers tout pécheur, mais si celui-ci persiste dans sa rébellion, alors la justice divine exige qu’il soit jugé.

Dans le cas de l’empire assyrien, l’Éternel l’a laissé agir à sa guise et répandre le sang. Il est intervenu une fois quand il a ordonné au prophète Jonas d’aller à Ninive pour y prêcher le jugement imminent de la ville, et comme un seul homme toute la population s’est repentie. Mais peu de temps après, les rois despotes ont repris leur politique expansionniste brutale. En les laissant faire, l’Éternel a mis à l’épreuve les victimes des exactions assyriennes.

Aujourd’hui c’est pareil ; ceux qui souffrent sous la botte d’un tyran peuvent avoir l’impression que Dieu ne se soucie pas d’eux. Cependant, Dieu finit toujours par faire justice en faisant disparaître les régimes cruels et tyranniques qui imposent leur joug aux hommes.

Les empires commencent souvent d’une manière banale : un groupe de gens est écrasé et dominé. Il est alors animé d’un élan religieux qui lui donne le courage de se battre ce qui finit par le conduire à la victoire et devenir libre. Ce groupe de personne connaît alors la prospérité ce qui les rend égoïstes. Leur vanité leur fait croire qu’ils sont invincibles ; ils deviennent passifs et s’adonnent à tous les plaisirs possibles et imaginables ; ils deviennent alors la proie d’un autre groupe rempli de courage à cause de son élan religieux et le cycle recommence. L’Assyrie, Babylone, la Grèce, Rome, pour ne citer que les anciennes puissances du Moyen-Orient, ont toutes disparu. En les détruisant, l’Éternel a manifesté sa justice envers les victimes de ces dominations despotiques (Nahoum 3.19), et plus particulièrement son amour envers son peuple Israël (Nahoum 1.9–2.2).

Tout comme Nahoum, dans sa seconde épître aux Thessaloniciens (1.5-10) l’apôtre Paul explique qu’il est juste aux yeux de Dieu de juger ceux qui oppriment ou persécutent les croyants, et il ajoute que ces tortionnaires connaîtront une ruine éternelle.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 28 2023

Émission du jour | 2 Rois 7.8 – 9.10

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