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Néhémie 3.7-28
Quand je vais chez le mécano, c’est pour entretenir et réparer ma bagnole. Si je me rends chez le médecin, c’est la même chose, c’est pour me réparer moi, tandis que chez le dentiste, c’est plutôt du rafistolage. Une maison aussi demande pas mal d’attention afin de la garder en bon état. Pour ma santé, je dois manger une nourriture équilibrée afin d’apporter au corps ce dont il a besoin pour bien fonctionner. Tout bien considéré, je consacre une grande partie de mon énergie à combattre l’entropie, la seconde loi de la thermodynamique et l’usure du temps ; je dois entretenir tout ce que j’utilise et le remettre en état quand il tombe en panne. Pourtant, et même si je suis hyper-soigneux, je sais que tôt ou tard, mon lieu d’habitation, ma bagnole, l’ordinateur et tout le reste, et mon corps, finiront au rebut ou au cimetière. Ainsi va la vie.
Ce qui est vrai pour une maison l’est aussi pour une ville. Jérusalem a connu son heure de gloire sous les règnes des grands rois David et Salomon. Entourée de remparts, elle semblait invulnérable et éternelle. On connaît la suite ; les Babyloniens la réduisirent en ruine. Alors sous la direction de Néhémie, le peuple rapatrié s’est engagé dans un projet ambitieux, celui de remettre en état tous les remparts qui protègent la ville. L’auteur porte une grande attention à toutes les phases du travail de cet immense chantier. Il cite une à une presque toutes les portes d’accès à la ville ainsi que les bouts de murailles qui sont restaurés, et il donne les noms de la plupart des familles qui ont travaillé à cette reconstruction. Il semble qu’il ne veuille oublier personne qui ait participé à cet effort gargantuesque, alors bien sûr la lecture est parfois un peu fastidieuse.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.