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- Néhémie 9.1 – 10.40
Néhémie 9.1 – 10.40
Tous les soirs, le marchand de sable passe et pour la plupart d’entre nous c’est l’heure du sommeil qu’on dit réparateur. Puis le lendemain matin, tous ceux qui ont eu le privilège de dormir à poing fermé tentent de sortir de leur torpeur avec plus ou moins de facilité au bruit atrocement désagréable de la sonnerie retentissante d’un réveil-matin ou d’un téléphone. Certains d’ailleurs se lèvent du pied gauche, c’est à dire de mauvais poil et il vaut mieux ne pas leur adresser la parole avant qu’ils aient avalé un quart de litre de café corsé. Malgré tous ces désagréments du matin, peu à peu, on arrive quand même à se réveiller parce que c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Le mot « réveil » veut dire retrouver force et vigueur, mais aussi reprendre conscience ou connaissance. C’est comme un retour à la vie et c’est d’ailleurs ainsi qu’est décrite la résurrection du Christ. Dans l’épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit : Le Christ est mort et il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants (Romains 14.9).
Le mot « réveil » a pris un sens autre que se tirer du lit et qui concerne uniquement les croyants. Il est utilisé pour décrire quelqu’un qui se trouvant dans un piètre état spirituel retrouve la communion avec Dieu qu’il avait perdue. C’est justement ce dont il va être question dans le 9e chapitre du livre de Néhémie que je commence à lire.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.