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25 oct. 2024

Proverbes 6.16-19

Quand j’étais enfant, mes parents m’ont enseigné qu’il ne faut haïr personne, que ce n’est pas bien, etc. Bon, d’accord. Au régiment, tout au début des classes, j’ai été assez stupide pour laisser sur l’étagère de ma penderie une somme d’argent à la vue de mon voisin de lit. Le lendemain, je mets le comble à ma bêtise en laissant la penderie grande ouverte tandis que je quitte le dortoir deux minutes. Comme j’aurais dû m’y attendre, à mon retour je m’aperçois que le fric s’est envolé. Le coupable ne fait aucun doute mais je ne peux pas le prouver. Quand j’explique à mes parents ce qui s’est passé, mon désarroi et mon envie de me venger, ils me répondent : « Tu sais, il ne faut pas lui en vouloir, il est peut-être dans une situation difficile, etc. » Il n’empêche que j’ai eu la dent dure pendant un moment.

Je serais le premier à dire que haïr est mal faire, et pourtant il n’est pas rare de lire dans les Écritures que Dieu éprouve de la haine contre certaines personnes. De prime abord, ça surprend car nous avons tous entendu dire que Dieu est amour et on veut y croire. En fait, haine et amour sont deux émotions, deux sentiments et deux attitudes opposées, uniquement si je tiens un raisonnement syllogistique. Ce grand mot veut dire que si deux termes sont en rapport avec un troisième, ils sont en rapport entre eux. Voici un exemple classique : « Tous les hommes sont mortels, je suis un homme, donc je suis mortel ».

En ce qui concerne Dieu, la prémisse majeure est qu’il est amour, ce qui est tout à fait exact. La prémisse mineure est que l’amour est opposé à la haine, ce qui est vrai, mais demande à être nuancé. La conclusion simpliste est que Dieu ne peut pas haïr, ce qui est absolument faux.

Dieu est amour certes, mais il a le mal en horreur. Cette même logique existe dans les relations humaines. Une maman aime son enfant, mais elle déteste la forte fièvre qui l’afflige et elle haït le serpent qu’elle a vu se faufiler sur la pelouse alors que son petit joue dans le bac à sable. Ça, je le comprends très bien parce que je fais du footing et il m’arrive d’être attaqué par un chien qui essaie vraiment de me mordre. Une fois, j’ai même eu mes vêtements transformés en lambeaux.

Je n’aime pas la chasse parce que je n’ai pas les tripes qu’il faut pour tuer une pauvre bête. Je me souviens quand mon grand-père égorgeait un lapin ou coupait la tête d’une poule, j’en avais le cœur tout retourné. Pourtant, chaque fois que je suis attaqué par un chien, je le haïs avec passion au point où si j’avais une  arme quelconque, je lui ferais la peau froidement et sans hésiter une seule seconde. Dans ce monde imparfait, nous aimons le bien et l’intégrité, et nous haïssons le mal et l’injustice ainsi que ceux qui commettent des crimes. Dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon écrit :

Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr, un temps pour la guerre et un temps pour la paix (Ecclésiaste 3.8).

Nous arrivons maintenant devant un passage d’une forme particulière qui s’appelle « proverbe à nombre ». C’est le seul exemple de ce type dans les 29 premiers chapitres du livre des Proverbes.

Quand j’étais enfant, mes parents m’ont enseigné qu’il ne faut haïr personne, que ce n’est pas bien, etc. Bon, d’accord. Au régiment, tout au début des classes, j’ai été assez stupide pour laisser sur l’étagère de ma penderie une somme d’argent à la vue de mon voisin de lit. Le lendemain, je mets le comble à ma bêtise en laissant la penderie grande ouverte tandis que je quitte le dortoir deux minutes. Comme j’aurais dû m’y attendre, à mon retour je m’aperçois que le fric s’est envolé. Le coupable ne fait aucun doute mais je ne peux pas le prouver. Quand j’explique à mes parents ce qui s’est passé, mon désarroi et mon envie de me venger, ils me répondent : « Tu sais, il ne faut pas lui en vouloir, il est peut-être dans une situation difficile, etc. » Il n’empêche que j’ai eu la dent dure pendant un moment.

Je serais le premier à dire que haïr est mal faire, et pourtant il n’est pas rare de lire dans les Écritures que Dieu éprouve de la haine contre certaines personnes. De prime abord, ça surprend car nous avons tous entendu dire que Dieu est amour et on veut y croire. En fait, haine et amour sont deux émotions, deux sentiments et deux attitudes opposées, uniquement si je tiens un raisonnement syllogistique. Ce grand mot veut dire que si deux termes sont en rapport avec un troisième, ils sont en rapport entre eux. Voici un exemple classique : « Tous les hommes sont mortels, je suis un homme, donc je suis mortel ».

En ce qui concerne Dieu, la prémisse majeure est qu’il est amour, ce qui est tout à fait exact. La prémisse mineure est que l’amour est opposé à la haine, ce qui est vrai, mais demande à être nuancé. La conclusion simpliste est que Dieu ne peut pas haïr, ce qui est absolument faux.

Dieu est amour certes, mais il a le mal en horreur. Cette même logique existe dans les relations humaines. Une maman aime son enfant, mais elle déteste la forte fièvre qui l’afflige et elle haït le serpent qu’elle a vu se faufiler sur la pelouse alors que son petit joue dans le bac à sable. Ça, je le comprends très bien parce que je fais du footing et il m’arrive d’être attaqué par un chien qui essaie vraiment de me mordre. Une fois, j’ai même eu mes vêtements transformés en lambeaux.

Je n’aime pas la chasse parce que je n’ai pas les tripes qu’il faut pour tuer une pauvre bête. Je me souviens quand mon grand-père égorgeait un lapin ou coupait la tête d’une poule, j’en avais le cœur tout retourné. Pourtant, chaque fois que je suis attaqué par un chien, je le haïs avec passion au point où si j’avais une  arme quelconque, je lui ferais la peau froidement et sans hésiter une seule seconde. Dans ce monde imparfait, nous aimons le bien et l’intégrité, et nous haïssons le mal et l’injustice ainsi que ceux qui commettent des crimes. Dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon écrit :

Il y a un temps pour aimer et un temps pour haïr, un temps pour la guerre et un temps pour la paix (Ecclésiaste 3.8).

Nous arrivons maintenant devant un passage d’une forme particulière qui s’appelle « proverbe à nombre ». C’est le seul exemple de ce type dans les 29 premiers chapitres du livre des Proverbes.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 28 2023

Émission du jour | 2 Rois 7.8 – 9.10

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