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Psaumes 110.1 – 113.9
Pour bien saisir certaines maximes de La Rochefoucauld, il faut se cramponner aux ridelles. Un jour il a dit :
L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu.
La vertu par exemple, c’est quand les Rabbins juifs reconnaissent que la prophétie du Psaume 110 concerne le Messie. Mais le jour où a éclaté la polémique entre Juifs et les chrétiens du 1er siècle sur l’identité de Jésus, ces mêmes rabbins embarrassés ont fait marche arrière en avant toute et se sont creusé la tête pour inventer d’autres explications, farfelues celles-là. Ça, c’est du vice ! Mais leur stupidité hypocrite prouve que leur interprétation initiale est la bonne.
Le Psaume 110 est le plus cité dans le Nouveau Testament. Son caractère messianique est tellement prononcé qu’il est impossible d’appliquer ce qu’il dit à un roi israélite ou à un autre être humain. Ce psaume au langage bref est un décret divin. Il commence sans introduction et se termine de même, subitement et de manière inattendue, en queue de poisson en quelque sorte. Le discours énergique et concis, coloré et riche en images, le ton royal et prophétique, et la pensée élevée sont des caractéristiques propres aux cantiques de David.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.