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08 juil. 2024

Psaumes 19.1 – 20.10

En mai 2004, la revue de langue anglaise (New Scientist) le Nouveau Scientifique publiait une lettre ouverte signée par 33 hommes de sciences, chacun reconnu et respecté dans son domaine. Cet article démolit la théorie du big bang, pourtant le bréviaire de l’astronomie moderne. Leurs objections ne sont pas faciles à comprendre pour un néophyte. J’en cite une que je crois avoir assimilée :

Le big bang s’appuie sur un nombre toujours croissant d’hypothèses invérifiables. Sans elles nous aurions une contradiction flagrante entre les observations astronomiques et la théorie du big bang. Aucun autre domaine de la physique n’adopte constamment de nouvelles hypothèses afin de réconcilier l’observation et la théorie.

Les évolutionnistes se démènent comme des diables pour essayer d’effacer toute trace du Dieu créateur en le remplaçant par une suite interminable de phénomènes naturels empilés les uns sur les autres. Cet effort les fait transpirer à grosses gouttes et il est vain parce qu’ils finissent toujours par s’enfermer dans des incohérences et le Dieu créateur a laissé des traces partout.

Dans le Psaume 19, par un beau lever du soleil, David lève les yeux vers les cieux pour constater qu’ils portent la signature du Maître de l’univers d’un bout à l’autre du firmament. Émerveillé, dans un hymne qui est en même temps un psaume d’instruction et qui est d’une étonnante brièveté pour un aussi vaste sujet, le psalmiste célèbre la gloire de l’Éternel.

Le thème de ce psaume est double : « la révélation de Dieu dans sa création, et dans ses commandements ». Et il est vrai que traditionnellement, les commentateurs l’ont divisé en deux parties bien distinctes ; la première souligne la manifestation de la majesté de Dieu dans les cieux, et la seconde sa révélation dans la loi de Moïse donnée à Israël. Cette division n’est pas étonnante parce que dans l’Ancien Testament, la description de Dieu en tant que Créateur est souvent liée à son rôle de législateur. Pour bien vivre, l’homme a besoin à la fois de la lumière physique du soleil et de la lumière morale des commandements de Dieu. En regardant le Psaume 19 d’un peu plus près, on peut aussi y distinguer la grâce de Dieu, source du salut des hommes. Sans sa miséricorde, il n’y aurait aucune espérance pour le genre humain.

La première partie du psaume utilise le nom divin Élohim (généralement traduit par Dieu dans les bibles françaises) qui signifie le puissant. Et effectivement, Dieu a révélé sa toute-puissance dans sa création. Au début du livre de la Genèse, nous lisons :

Au commencement, Élohim créa le ciel et la terre (Genèse 1.1).

Tel est son nom en tant que Créateur.

La seconde partie du Psaume 19 commence avec :

La Loi de Yaweh est parfaite, elle nous redonne la vie (Psaumes 19.8).

Yaweh (généralement traduit par l’Éternel dans les bibles françaises) est le nom personnel de Dieu, son nom d’alliance et celui avec lequel il s’est révélé à Israël. « Yaweh » est mentionné 7 fois dans ce psaume qui se termine par une requête dans laquelle David appelle Dieu :

Yaweh, mon rocher, mon rédempteur (Psaumes 19.15).

Le Pentateuque qui se compose des 5 premiers livres de l’Ancien Testament fut écrit par Moïse. Il utilise lui aussi les deux noms Élohim et Yaweh, ce qui a donné à certains théologiens l’idée saugrenue que le Pentateuque a été composé par plusieurs auteurs. Mais Moïse comme David ont volontairement choisi des noms différents parce que chacun correspond à une fonction de Dieu spécifique.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 06 2023

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