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Psaumes 89.1 – 90.17
On a coutume de dire ou d’entendre : « Chose promise chose due ». En effet, parler est facile, mais c’est une âme noble qui tient ses promesses, car finalement, la parole révèle le caractère de celui qui l’a prononcée. Telles sont les réflexions de l’auteur du Psaume 89 qui termine le troisième recueil du psautier. C’est d’abord une prière en faveur de la dynastie de David et surtout un commentaire grandiose sur la promesse que l’Éternel lui a faite ainsi qu’à sa postérité (2Samuel 7).
Après avoir rappelé la souveraineté, la toute-puissance et la bonté que Dieu a manifesté envers Israël tout au long de son histoire, le psalmiste développe le contenu de l’alliance que l’Éternel a conclue avec son peuple. Puis à la lumière de ce passé glorieux, il change de ton et exprime son incompréhension entre la réalité présente et les déclarations de Dieu qui promet à David qu’il aura un successeur sur le trône à tout jamais.
Il apparaît en effet que le psaume 89 a été rédigé lors d’une invasion du pays de Juda, une catastrophe nationale qui semble contredire les promesses de Dieu. Mais bien qu’il soit interloqué, le psalmiste y croit encore puisque tout au long de ce cantique, il fait référence 4 fois à l’alliance de l’Éternel avec David, 3 fois à son serment et 10 fois à sa fidélité. Finalement, le psalmiste fait une ardente prière d’intercession en faveur de son roi.
Au niveau très pratique, ce psaume pose la question : « que faire quand l’expérience contredit les promesses de Dieu » ? Comme le psalmiste, il faut exposer son désarroi à Dieu.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.