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Romains 10.12 – 11.10
En français, nous avons l’expression : « pauvre comme Job ! », mais peu de gens connaissent son origine. Job est le nom de l’un des livres poétiques de l’Ancien Testament. A côté du fait que ce personnage très pieux a eu des problèmes par-dessus la tête, c’était un sage dans tous les sens du mot. Il a vécu environ 2 000 ans avant Jésus-Christ, et c’est lui qui a posé la question fondamentale qui résonne encore dans tout l’univers.
Comment un homme serait-il juste devant Dieu ? Comment celui qui est né de la femme serait-il pur ? L’homme, qui n’est qu’un ver, Le fils d’homme, qui n’est qu’un vermisseau ! (Job 25.4, 6).
Jésus a lui-même répondu à cette question quand il a dit :
Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il est déjà passé de la mort à la vie (Jean 5.24).
Cela dit, il a fallu attendre que l’apôtre Paul entre sur scène pour que nous ayons une réponse détaillée à l’interrogation de Job. Oui, mais Paul répond également à cette question en une toute petite phrase très simple quand il dit : « Quiconque met en Jésus-Christ sa confiance ne sera jamais déçu ». L’apôtre tire cette parole d’une prophétie de l’Ancien Testament qui annonce la venue du Messie en ces termes :
C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Je vais placer en Sion, une pierre servant de fondation, une pierre éprouvée, une pierre angulaire d’une grande valeur, servant de fondement solide : celui qui la prend pour appui ne sera pas réduit à fuir pour sa vie (Ésaïe 28.16).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.