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Romains 11.28 – 12.1
Israël est aujourd’hui un tout petit pays, je dirais même minuscule comme il y en beaucoup dans le monde. Mais tandis que la plupart de ces nations ne font que rarement parler d’elles, sinon dans les brochures touristiques, pour le pays d’Israël, c’est tout le contraire ; il fait souvent la une des journaux et peut-être même plus que tout autre nation. D’ailleurs, beaucoup de gens en ont marre d’entendre sans arrêt parler d’Israël. L’explication de ce décalage entre les dimensions du petit état juif et son importance sur la scène internationale nous est donnée dans une prophétie de l’Ancien Testament qui dit :
Voici en ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre très pesante pour toutes les nations et quiconque essaiera de la lever de terre en sera tout meurtri. Tous les peuples du monde uniront leurs efforts pour la combattre (Zacharie 12.3).
Cette prédiction ne s’est pas encore réalisée dans sa totalité, mais on en prend le chemin. Dans l’Épître de Paul aux Romains, l’apôtre parle beaucoup de la place d’Israël non seulement dans le plan de Dieu, mais aussi dans l’histoire de l’humanité. Parce qu’Israël en tant que nation a rejeté son Messie en la personne de Jésus-Christ, l’Éternel l’a mis temporairement à l’écart, sur la touche. C’est ce qui correspond à l’époque où nous vivons aujourd’hui en ce début du 21e siècle, et qui en termes eschatologiques s’appelle le temps de la grâce ou le temps de l’Église. En tant qu’institution, l’Église fut créée par Jésus-Christ lui-même; je rappelle comment. Alors que l’apôtre Pierre vient tout juste de dire à Jésus : Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant (Matthieu 16.16), le Seigneur lui répond : « Et moi, je te déclare : Tu es Pierre (Pétros en grec et qui veut dire : caillou) donc tu es Pétros, et sur ce roc (Pétra en grec) j’édifierai mon Église, contre laquelle les portes de l’enfer ne pourront rien » (Matthieu 16.18). Soit dit en passant que malgré le jeu de mots, le roc n’est certainement pas l’apôtre Pierre, qui était plutôt du genre pleutre, mais bien plutôt l’affirmation retentissante qu’il venait de faire, disant « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant », ce que confirme la suite du texte, puisque tout de suite après cette déclaration fracassante, le Seigneur a interdit à ses disciples de dire à qui que ce soit qu’il était le Messie (Matthieu 16.20).
Tout ça pour dire que le plan de Dieu pour l’humanité passe par l’Église, qui comprend bien sûr des Juifs, mais en petit nombre, alors que la majorité de ses membres est constituée de personnes d’origine païenne.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.