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06 nov. 2023

Romains 8.1-8

Tout le monde ou presque est contre l’esclavage, mais c’est un fléau qui est très difficile à vaincre. Suite à la guerre de Sécession, son abolition fut légalement et officiellement proclamée sur l’ensemble du territoire américain. Cependant, cette déclaration n’a pas automatiquement entraîné la mise en liberté immédiate des pauvres noirs. En effet, certains puissants propriétaires terriens ont simplement refusé d’obéir à la nouvelle loi. L’émancipation des Américains d’origine africaine n’est devenue effective que lorsque l’autorité de l’État a obligé les propriétaires rebelles à se soumettre. C’est un peu pareil pour le croyant. Par son union avec le Christ en sa mort et résurrection, il est juridiquement libéré de la culpabilité et de la puissance du péché. Mais ce dernier, tel un tyran esclavagiste, refuse de lâcher prise. Voilà pourquoi, à la fin du chapitre 7 de l’épître aux Romains qui traite de la marche chrétienne, Paul s’est écrié : « Malheureux que je suis ! Qui me délivrera de ce corps voué à la mort ? » Jusqu’à présent, l’apôtre a mentionné sa volonté de mettre la Loi de Dieu en pratique, mais sans résultat. Ce désir de Paul montre bien que les préceptes divins sont bons, mais cette constatation ne change rien au problème parce que la bonne volonté ne libère pas pour autant le chrétien des tenailles du péché qui l’asservit. Seul Dieu peut l’en délivrer.

Le chapitre 8 de l’épître, que je commence maintenant, explique comment le croyant peut connaître la victoire sur le mal et le péché qui l’habitent encore.

Au tout début de cette Épître aux Romains, l’apôtre Paul a parlé comment le Dieu créateur s’est révélé dans la nature. Ensuite, il a été question de l’œuvre du Fils de Dieu pour le salut de l’humanité. Et maintenant, le sujet traité est l’action du Saint-Esprit dans la vie pratique de tous les jours des croyants. Alors que jusqu’ici Paul n’a mentionné le Saint Esprit que deux fois, il va faire référence à son action 19 fois dans le chapitre 8, un chapitre considéré comme le point d’orgue de l’épître. Il y décrit les conséquences merveilleuses de la délivrance qui est en Jésus-Christ, c’est-à-dire le renouvellement complet de la nature humaine, et un jour, celui de toute la création ; et enfin, il célèbre par un chant de triomphe, l’assurance du salut fondée sur l’éternel et immuable amour de Dieu.

Le chapitre 8 est très encourageant du début à la fin car il commence par : Il n’y a plus de condamnation pour les croyants », et finit par : « Rien ne peut nous séparer de l’amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ ». Paul a déjà répondu aux objections possibles concernant l’œuvre de la grâce et le rôle de la Loi. Maintenant, il répond à une  interrogation qui a tout naturellement surgi dans l’esprit de ses lecteurs, suite à son discours du chapitre précédent. Cette question est : « Le croyant doit-il passer toute sa vie sur terre dans un état de frustration à cause des défaites continuelles d

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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